Respecter la terre et les hommes
Des fruits issus d’une agriculture bio et raisonnable
Au Verger andalou, nous souhaitons mettre en avant les pratiques positives qui vont dans le bon sens ! La catastrophe écologique et humaine que représentent à eux seuls les mots « fraises d’Espagne » fait frissonner. Qui n’a jamais entendu parler de la « mer de plastique » d’Almería ?
Mais l’Andalousie est tellement plus que cela ! Loin des exploitations intensives, il existe encore des zones rurales vertes et fertiles, et des hommes et des femmes pour les cultiver en toute conscience.
Face à une demande croissante, l’agriculture biologique prend de l’ampleur en Espagne, même si les producteurs peinent à en tirer un bon prix. Si le certificat Bio est un bon indicateur, d’autres critères comme la taille des exploitations ou les modes d’irrigation, le savoir-faire des agriculteurs et leur relation à la terre nous semblent tout aussi importants.
Et bien sûr, une maturation des fruits sur l’arbre et non en chambre froide.
Contre le gaspillage
On parle souvent du gaspillage alimentaire au sein des foyers ou encore dans les surfaces de vente. Mais saviez-vous qu’une partie significative du gaspillage a lieu à la source ?
À cause des pratiques habituelles (et abusives) des centrales d’achat, les agriculteurs se sont habitués à ne pas récolter certains fruits jugés inaptes à la vente. Oui : une partie des aliments cultivés ne sera même pas récoltée ! Ajoutons à cela les aliments jetés lors de la préparation et de la vente au distributeur, et vous obtenez un gaspillage alimentaire peu visible et dont on parle moins que celui des foyers, mais tout aussi révoltant.
Au Verger andalou, nous aimons les fruits frais et savoureux, tout simplement. Nous n’avons pas de critère de « beauté » ni de taille. Nos fruits ne sont donc pas calibrés, et les fruits « moches » sont les bienvenus pourvus qu’ils soient bons ! Nos producteurs peuvent ainsi avoir l’assurance de vendre leur récolte, et pas seulement la partie qui répondra aux exigences habituelles.
Changer d’échelle pour une consommation plus éthique
Si vous êtes 100 % « locavore », ne changez rien : en basant votre alimentation exclusivement sur les produits issus de votre région, vous avez déjà tourné le dos à la mondialisation (et on vous félicite !). Dans le cas contraire, il y a fort à parier que les fruits qui ne poussent pas sous nos latitudes et que vous achetez parfois en magasin viennent du bout du monde. Ils ont été cueillis avant maturité, et ont continué à mûrir tant bien que mal en chambre froide (où ils ont perdu toute leur qualité gustative). Ils ont ensuite voyagé par cargo avant d’arriver en rayon… ce n’est pas une surprise si une fois dans votre assiette ils sont insipides, et trop mûrs ou pas assez. Une anecdote pour montrer à quel point la mondialisation est illogique ? En Andalousie même, sur les terres où poussent nos avocats bio, les supermarchés vendent les avocats à triste mine venus du Pérou que nous trouvons aussi ici en France… Le Verger andalou, c’est une manière de réorienter notre consommation, pour profiter de ces produits si savoureux au plus proche de chez nous, sans contribuer à une catastrophe écologique (et gustative !).
Se passer des intermédiaires, c’est aussi changer notre façon d’interagir. C’est remettre les humains au centre des relations sociales. Au Verger andalou, nous favorisons les petites exploitations à taille humaine, cultivées par des producteurs responsables. Lorsque les récoltes nécessitent d’engager du personnel, nous nous assurons qu’il soit lui aussi payé dignement. Un consommateur qui achète ses fruits de cette façon contribue donc directement à favoriser le maintien du savoir-faire, de l’emploi et de la vie dans les zones rurales. C’est un avantage de la consommation en circuit court. Le conditionnement en colis est le pilier qui nous permet de garantir un prix juste à la fois au producteur et au consommateur.